Le mot bienveillance est sur toutes les lèvres, mais que signifie-t-il vraiment lorsqu’il est vécu, incarné, ressenti ?
Entre humilité et présence à soi, la sophrologie nous invite à explorer ce lien subtil entre l’ouverture à l’autre et l’authenticité envers soi-même.
Un chemin simple, profondément humain, où la bienveillance cesse d’être un concept pour devenir une manière d’être.
Bienveillance, humilité et sophrologie : comment ces trois dimensions se nourrissent mutuellement
On parle beaucoup de bienveillance.
Dans les discours managériaux, dans les écoles, dans les relations humaines… Le mot est devenu familier, parfois jusqu’à en perdre sa substance.
Mais derrière cette idée souvent galvaudée se cache une posture plus subtile, plus essentielle : l’humilité.
Et si la véritable bienveillance prenait racine dans cette qualité silencieuse ?
Et si la sophrologie pouvait nous aider à la cultiver, concrètement, à travers le corps et la conscience de soi ?
L’humilité, une ouverture à l’autre.
Être humble, ce n’est pas se rabaisser.
C’est simplement reconnaître que l’on ne sait pas tout, que l’on a des limites, et que chaque personne que l’on rencontre porte en elle une forme de savoir, une expérience, une vérité singulière.
Cette posture intérieure empêche le jugement, la supériorité ou la condescendance.
Elle ouvre un espace d’écoute sincère, d’accueil, de compréhension.
L’humilité, c’est la disponibilité du cœur : celle qui permet à la relation d’exister vraiment.
Une personne humble ne cherche pas à avoir raison, mais à comprendre.
Elle ne cherche pas à briller, mais à être juste.
C’est dans cet espace de simplicité que la bienveillance commence à se déployer naturellement.
La bienveillance, une expression vivante de l’humilité
Être bienveillant, ce n’est pas “être gentil”.
C’est une posture intérieure : celle de vouloir sincèrement le bien de l’autre, même sans affinité particulière, même sans retour attendu.
Aristote parlait déjà de la bienveillance comme du fait de souhaiter le bien d’autrui, et Thomas d’Aquin comme de vouloir ce bien.
Mais vouloir le bien de l’autre suppose de sortir de soi, de reconnaître que l’autre existe dans sa différence, avec autant de valeur que soi.
C’est ici que l’humilité et la bienveillance se rejoignent :
- l’une libère du besoin d’avoir raison ou de contrôler,
- l’autre ouvre à la possibilité de donner sans se perdre.
Sophrologie : revenir à soi pour mieux s’ouvrir à l’autre
En sophrologie, l’humilité se vit à travers le corps.
Fermer les yeux, revenir à sa respiration, sentir ses appuis — c’est déjà un acte d’humilité.
C’est reconnaître que tout ne dépend pas de nous, que la vie se déploie à travers ce que nous sommes, ici et maintenant.
Dans cette écoute du corps, la bienveillance émerge naturellement.
Elle n’est plus un concept moral ou une injonction sociale, mais une présence incarnée.
Elle naît du fait d’être authentique envers soi, d’oser regarder ce qui nous habite : nos forces, nos vulnérabilités, nos zones d’ombre, nos biais cognitifs, notre histoire.
Accueillir tout cela avec humilité et indulgence, c’est déjà un pas vers la bienveillance.
C’est reconnaître que l’on fait du mieux possible avec ce que l’on est, à cet instant précis.
Et cette honnêteté envers soi-même devient la base d’une écoute plus juste, plus douce, plus humaine envers l’autre.
Une spirale vivante :
L’humilité nourrit la bienveillance.
La bienveillance renforce l’humilité.
Et la sophrologie relie les deux, en ramenant chacun à la respiration, ce mouvement essentiel entre soi et le monde.
L’humilité inspire : elle nous ramène à l’intérieur.
La bienveillance expire : elle s’offre à l’extérieur.
Et la sophrologie nous apprend à respirer pleinement ce lien, avec authenticité et douceur.
En guise de conclusion
Et si, finalement, la première forme de bienveillance était celle que nous nous offrons à nous-mêmes ?
Accueillir nos émotions, nos limites, nos contradictions, sans jugement ni masque, c’est déjà une manière d’être en paix avec le vivant.
De là, seulement, peut naître une bienveillance vraie, non pas celle qu’on affiche, mais celle qu’on incarne.
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